Voici en avant-première l’histoire que les CM1 et les CM2 ont Ă©crit dans le cadre du travail sur Meyriat. Il sera intĂ©grĂ© (avec quelques illustrations) dans le livre de M. Secondi qui sera prĂ©sentĂ© au Salon du Livre de Nantua au mois de mars !
Les sauveurs de Meyriat
Ce jour lĂ , Camille, Margot et Mathis avaient dĂ©cidĂ© d’aller camper dans la forĂŞt de Meyriat. Ils habitaient tous les trois dans le village du Balmay.
Camille, la plus âgĂ©e, Ă©tait une jeune fille curieuse qui aimait beaucoup la nature et les animaux. On la reconnaissait facilement Ă ses long cheveux roux bouclĂ©s. Margot, elle, adorait lire des histoires fantastiques et les romans d’aventures. Lorsqu’elle en parlait, ses yeux marron pĂ©tillaient. C’Ă©tait la plus courageuse des trois.
Mathis était le petit frère de Margot. Il était farceur (ou franchement pénible selon sa sœur) et un peu peureux. Son plat préféré était les pizzas.
Les trois enfants avaient souvent entendu les habitants de la rĂ©gion raconter des lĂ©gendes inquiĂ©tantes au sujet de Meyriat et des ruines de l’ancien monastère qui s’y trouvaient. Un trĂ©sor Ă©tait cachĂ© dans la forĂŞt, gardĂ© par un moine fantĂ´me. Parfois, la nuit, on entendait de mystĂ©rieuses cloches sonner.
Ils partirent donc camper ce soir là . Ils étaient bien équipés : une tente, des sacs de couchage, des provisions pour manger et boire et des lampes torches.
Après quelques heures de marche, ils trouvèrent un endroit oĂą installer leur campement, près des ruines de l’ancienne Chartreuse.
La nuit tombait sur la forĂŞt de Meyriat. Camille demanda d’abord Ă Mathis :
– Installe la tente pendant que je prĂ©pare le feu. Pendant ce temps, Margot tu vas ramasser des brindilles pour prĂ©parer les guimauves.
La sœur et le frère et répondirent :
– D’accord.
Margot partit donc ramasser quelques branches. Lorsqu’elle revenait vers le campement, elle entendit un bruit derrière un buisson. Elle s’approcha et Ă ce moment lĂ une forme sombre jaillit de l’ombre en poussant un grand cri :
– BEUARRRRG !!!
Margot bascula en arrière et tomba sur les fesses. Elle entendit son frère qui rigolait et comprit qu’il venait de lui faire une farce. Elle se releva très vexĂ©e :
– Espèce d’andouille ! Sale gamin !
De retour au campement, les trois enfants mangèrent la nourriture qu’ils avaient amenĂ©e.
Il faisait maintenant complètement nuit et la forêt était devenue sombre, brumeuse et triste. Ils faisaient griller des guimauves sur le feu et Margot se mit à raconter des histoires sur le trésor de Meyriat qui aurait été caché par les moines dans la forêt il y a bien longtemps.
– Ils ont sĂ»rement Ă©tĂ© dĂ©vorĂ©s par une armĂ©es de loups garous zombies, c’est pour ça que personne ne sait oĂą se trouve le trĂ©sor aujourd’hui, affirma Mathis.
– Et depuis, le trĂ©sor est gardĂ© par des moines fantĂ´mes qui font sonner des cloches invisibles pour faire peur aux gens, poursuivit Camille.
Ils dĂ©cidèrent d’aller se coucher lorsqu’ils entendirent des bruits Ă©tranges et anormaux. Puis un bruit mĂ©tallique qui ressemblait au son d’une cloche.
Camille et Margot voulaient aller voir de plus près, mais Mathis avait peur et ne voulait pas bouger.
Ils avancèrent quand mĂŞme vers les bruits et aperçurent au loin une Ă©trange lueur qui venait des ruines de la Chartreuse…
ArrivĂ©s près des ruines, les trois enfants s’attendaient Ă voir surgir le fantĂ´me de la Chartreuse, mais Ă la place, ils virent… une pelleteuse qui sortait de la brume ! La lueur provenait des projecteurs de l’engin.
Il y avait deux hommes cagoulés, vêtus de vêtements gris et de chaussures noires.
– Qu’est-ce qu’il se passe ? Pourquoi ces gens creusent ici? Demanda Mathis vraiment pas rassurĂ©.
– Les lĂ©gendes parlent du trĂ©sor de Meyriat… rĂ©pondit Margot.
– Et ils sont sĂ»rement venus pour le trouver ! Continua Camille.
– Mais ils sont entrain de tout dĂ©truire ! S’exclama Mathis.
– Chut ! Tais-toi ! Tu vas nous faire repĂ©rer… Je crois que j’ai un plan poursuivit Camille.
Ils retournèrent vite à leur campement où Camille leur expliqua son idée. Ils prirent un sac de couchage, une lampe de poche et ramassèrent des brindilles et des cailloux.
Grâce au sac de couchage, Camille se dĂ©guisa en fantĂ´me, et en allumant la lampe Ă l’intĂ©rieur du sac, l’illusion Ă©tait parfaite ! Pendant ce temps Margot et son frère firent le plus de bruit possible et lancèrent des pierres sur les pilleurs.
Les voleurs furent vraiment effrayĂ©s et s’enfuir.
Le lendemain, quand ils rentrèrent chez eux, ils racontèrent Ă leurs parents leur long pĂ©riple et tout le monde les remercia d’avoir protĂ©ger les ruines de la Chartreuse de Meyriat.
FIN